La crise de COVID-19 remet en cause des années de progrès durement acquis en matière de santé des femmes, des enfants et des adolescents. Un an plus tard, avec des systèmes de santé perturbés et des économies gravement touchées, les femmes et les enfants des pays les plus pauvres et les plus vulnérables du monde ont été les plus durement frappés par cette crise secondaire. Pour aider les pays à relancer les progrès, le Mécanisme de financement mondial pour les femmes, les enfants et les adolescents (GFF), un partenariat hébergé par la Banque mondiale, a lancé une campagne de mobilisation des ressources visant à réunir 1,2 milliard de dollars américains d’ici la fin de 2021 pour protéger les services de santé essentiels et renforcer les systèmes de santé, tandis que les pays se préparent au déploiement des outils COVID-19 et s’efforcent de parvenir à une relance résiliente et inclusive. La campagne est co-organisée par les gouvernements du Canada et du Sénégal, ainsi que par la Banque mondiale.
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Regardez l’événement de lancement du GFF « Relancer les progrès » qui s’est déroulé virtuellement le 7 mai 2021. Cet événement a réuni des ministres du Canada, du Sénégal, des Pays-Bas, de la Norvège, du Nigeria et de l’Éthiopie, ainsi que de nombreux autres partenaires et représentants communautaires, pour discuter de la crise, appeler à une action urgente et s’engager à soutenir la campagne du GFF.
Lire le communiqué de presse : Dirigeants et leaders mondiaux s’engagent à verser plus de 200 millions USD pour soutenir la campagne du GFF : faire face à la double crise sanitaire qui touche les femmes, les enfants et les adolescents, dans le contexte de la COVID-19
Avec des systèmes de santé perturbés et des économies gravement touchées, les femmes et les enfants des pays les plus pauvres du monde ont été les plus durement touchés.
La pandémie a déjà perturbé l’utilisation des contraceptifs pour plus de 5 millions de femmes et d’adolescents vivant dans les pays partenaires du GFF.
Les graves perturbations des services de santé essentiels dans les pays partenaires du GFF ont contribué à une baisse de 25 % de la couverture des interventions sanitaires vitales depuis le début de la pandémie.
Le GFF a besoin d’1,2 milliard de dollars américains d’ici fin 2021 pour aider les pays à maintenir les services essentiels pour les femmes, les enfants et les adolescents, mais aussi à renforcer les systèmes de santé tandis qu’ils se préparent au déploiement des outils COVID-19 nécessaires pour mettre fin à la pandémie, construire une reprise plus résistante et accélérer les progrès vers les ODD.
Un montant supplémentaire de 1,3 milliard de dollars américains est nécessaire pour soutenir le travail du GFF de 2023 à 2025. Cela permettra de répondre à la demande des pays et d’atteindre un total de 50 des pays les plus pauvres du monde.
De nouveaux investissements dans le Fonds fiduciaire du GFF – y compris 1,2 milliard de dollars américains en fonds anticipés en 2021 pour faire face à la crise persistante, auront pour effets:
Le GFF est prêt à faire en sorte que les femmes, les enfants et les adolescents les plus vulnérables du monde ne soient pas laissés pour compte dans la crise.
Lancé en 2015 en tant que partenariat mondial piloté par les pays et hébergé par la Banque mondiale, le GFF vise à aider les pays à établir des priorités et à augmenter les investissements fondés sur des données probantes afin d’améliorer la santé et la nutrition des mères, des nouveau-nés, des enfants et des adolescents dans les pays les plus vulnérables du monde, grâce à un renforcement ciblé des systèmes de prestation de services – pour sauver des vies et comme étape essentielle vers la réalisation de la couverture de santé universelle (CSU) et des objectifs de développement durable (ODD).
Pour en savoir plus sur le fonctionnement du GFF.Le Mécanisme de financement mondial peut se féliciter d’avoir investi dans le capital humain de nos pays, et ainsi amélioré la vie de millions de femmes, d’enfants et d’adolescents à travers le monde, notamment au Sénégal. Nous sommes honorés de co-parrainer sa campagne de mobilisation des ressources, et espérons une fructueuse mobilisation de la communauté internationale pour accélérer les efforts et l’impact, face à cette crise sans précédent.
Nous sommes à un moment critique. Nous devons tous nous unir pour faire en sorte que les besoins des femmes, des filles et des adolescents – qui ont été les plus touchés par les réductions des services de santé – soient une priorité. C’est l’occasion pour nous d’utiliser pleinement les ressources du GFF pour soutenir les services essentiels et lutter contre les inégalités qui ont été exacerbées par la pandémie.
Pour s’assurer que les conséquences de la COVID-19 ne signifient pas un retour en arrière pour les femmes, les enfants et les adolescents, nous devons les placer au centre de la réponse et de la relance, notamment en construisant des systèmes de santé de meilleure qualité et plus inclusifs. Forte de ses précédents succès, la collaboration GFF-Banque mondiale permettra de relancer et accélérer les progrès en investissant dans la santé des femmes, des enfants et des adolescents.
« Le moment est venu pour nous tous de doubler notre engagement commun : s’assurer que le monde est sur la bonne voie pour atteindre l’objectif selon lequel chaque femme, chaque enfant et chaque adolescent – partout dans le monde – puissent avoir accès aux soins de santé essentiels, abordables et de qualité dont ils ont besoin pour survivre et s’épanouir.
L’urgence et la nécessité d’assurer la continuité des services de santé à tous les niveaux ne peuvent être sous-évaluées. Il doit s’agir d’une priorité entièrement financée afin de réduire les décès évitables de femmes, d’enfants et d’adolescents. Nous pouvons travailler avec le GFF pour faire en sorte que ce soit le cas.
Travailler avec le GFF montre ce qui est possible lorsque la voix des jeunes est entendue et qu’ils ont la possibilité de façonner, de mettre en œuvre et de contrôler les politiques qui auront un impact sur leurs familles et leurs communautés.
C’est l’une des meilleures expériences que d’offrir des services d’enregistrement des naissances aux citoyens en sachant qu’ils n’auront pas à se rendre dans les bureaux du secteur pour enregistrer leurs nouveau-nés. Un service rapide et facile rendu possible grâce au nouveau système est une étape importante.
empêchons la COVID-19 de faire reculer la santé des femmes, des enfants et des adolescents.
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