Lors du Sommet sur le Capital Humain, le Mécanisme de Financement Mondial (GFF) a été identifié en tant que partenariat important pour l’accroissement des investissements pour les premières années de la vie
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— World Bank (@WorldBank) October 6, 2016
L’importance des investissements dans les premières années de vie d’un enfant a occupé le devant de la scène lors des Assemblées Annuels du FMI et du Groupe de la Banque Mondiale, le 6 octobre 2016. Au cours du Sommet sur le Capital Humain, les Chefs d’États, les Ministres des Finances et des représentants gouvernementaux de huit réunis autour du Président du Groupe de la Banque Mondiale, Jim Yong Kim, ont souligné l’importance d’investir dans les premières années de vie en tant que moteur clé pour la croissance économique et la compétitivité. A cette occasion, ils ont également fait part de leurs plans respectifs pour accélérer les progrès réalisés, réduisant ainsi la malnutrition chronique chez les enfants et améliorant l’accès aux services de développement de la petite enfance d’ici à 2020.
Comme d’autres partenariats tels que the Power of Nutrition, Scaling Up Nutrition and the Early Childhood Development Action Network, le Mécanisme de Financement Mondial (GFF) en soutien à Chaque Femme Chaque Enfant contribue à l’expansion d’interventions importantes en matière de nutrition et d’interventions essentielles pouvant sauver des vies et donner de meilleures chances de survie aux enfants.
Lors du Sommet, le Président de la Banque Mondiale, Jim Yong Kim, a déclaré : « Par le biais de l’IDA et du Mécanisme de Financement Mondial, nous ferons tout notre possible pour que chaque pays dispose des ressources et de l’assistance technique nécessaires pour réellement s’attaquer à ce problème. »
To all leaders: unlocking the potential of children is not only great for your country, but also for the world. -@JimYongKim #EarlyYears pic.twitter.com/vAX8XsO1EZ
— World Bank (@WorldBank) October 6, 2016
Seize pays du GFF ouvrent la voie pour investir dans les enfants. Parmi eux, figure le Cameroun. Au cours du Sommet sur le Capital Humain, Louis Motazé, le Ministre de l’Économie, de la Planification et du Développement Régional, a décrit comment la fragilité a contribué à la mortalité des moins de cinq ans et à la malnutrition chronique, compromettant le développement physique et intellectuel des enfants. Pour répondre à ces défis, le Cameroun investit à travers le GFF afin de réduire le taux de prévalence de la malnutrition chronique. Monsieur le Ministre Motazé a déclaré, « ce qui nous a déjà permis de mobiliser le gouvernement et ses partenaires autours [des] domaines de la santé et de la nutrition de la mère et de l’enfant, et de créer une unité de coordination multisectorielle pour ces activités. » L’objectif du Cameroun est de ramener le taux de malnutrition chronique chez les enfants de moins de cinq ans de 32 % à 25 % d’ici à 2019.
Photo: Nicholas Karlin / World Bank
Le GFF investit dans le déploiement à grande échelle d’activités à fort impact à travers le continuum de la santé de la reproduction, de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent(e). La nutrition en fait partie intégrante et cela, à toutes les étapes du cycle de vie et particulièrement à la naissance et au cours des premières années de vie. Les expériences de la petite enfance ont un impact profond sur le développement du cerveau, affectant l’apprentissage, la santé, le comportement et les revenus générés à l’âge adulte – or 90% de ce développement se produit avant l’âge de cinq ans. Investir « tôt » s’avère rentable (a) : selon les données de la Banque Mondiale, les retards de croissance occasionnent des pertes moyennes de revenus de 6 % au niveau national ; et, dans les pays d’Afrique subsaharienne et en Asie du Sud, ces retards occasionnent une perte d’environ 8% de PIB par habitant.
The Lancet vient de publier une série d’études (a) consacrée au développement de la petite enfance qui a trouvé que les enfants souffraient de désavantages importants causés par la pauvreté et les retards de croissance et cela, tout au long de leurs vies. Cette série a également indiqué que ces enfants faisaient face à une perte de revenus annuelle moyenne de 26% à l’âge adulte. Investir dans la santé des mères, dans l’allaitement exclusif et dans une alimentation adéquate représente un bon début. Le GFF s’assure que les futures mères, les mères et les enfants aient accès à des services de santé et à des services de santé de la reproduction de haute qualité qui permettent une grossesse, un accouchement, des soins postnatals sains, sécures et planifiés ainsi que des soins pour des enfants sains. (Veuillez lire : L’Allaitement Maternel : un Investissement Intelligent pour parvenir aux Objectifs de Développement Durable). En soutenant les pays à travers des investissements ciblés et innovants pour la nutrition, le GFF contribue à réduire la malnutrition chronique chez les enfants et à accroître l’accès aux services pour le développement de la petite enfance d’ici à 2020. (Veuillez lire: Fiche d’Information du GFF sur la Nutrition).
Le Sommet sur le Capital Humain s’est tenu deux semaines avant la parution du rapport The Global Financing Facility: Country-Powered Investments for Every Woman, Every Child (a), comprenant 31 contributions de chefs d’État, d’agences, d’organisations internationales, d’entreprises, d’organisations de la société civile et de partenariats, qui confirme que le GFF bénéficie d’un soutien élargi et de haut niveau. Lors du lancement de ce rapport, le Président du Groupe de la Banque Mondiale, Jim Yong Kim, a annoncé que le GFF comptait à présent 16 pays avec l’inclusion de nouveaux pays, notamment la Guinée, le Myanmar, le Sierra Leone et le Guatemala – un pays fermement décidé à investir dans la nutrition.