Depuis 2016, le GFF soutient le gouvernement de l’Ouganda dans son engagement en matière de survie et de bien-être de l’enfant et de la mère, énoncé dans son nouveau dossier d’investissement, « The Sharpened Plan II ». Ce plan accorde la priorité à des réformes du système de santé et défend une augmentation des ressources pour la santé et l’amélioration de l’efficacité des financements existants pour élargir l’accès à des services de santé de qualité aux femmes, enfants et adolescents.

L’accélération de l’amélioration de l’accès aux services de planification familiale pour les femmes et les adolescentes est l’un des principaux points du plan. Pour y parvenir, le gouvernement a donné la priorité à l’intégration de la planification familiale dans les paquets de services de santé essentiels et s’est appuyé sur le financement basé sur les résultats pour inciter les prestataires de soins de santé à dispenser des méthodes de contraception modernes et du conseil.

En 2020, près de 1 300 établissements de santé communautaires avaient commencé à recevoir des paiements pour la prestation de services de planification familiale. Des données récentes obtenues de 318 établissements indiquent que le nombre de femmes et d’adolescentes qui se rendent dans des établissements de santé pour obtenir des méthodes de contraception à courte ou longue durée a bondi de 166 et 118 pour cent respectivement entre les exercices fiscaux 2018–19 et 2020–21. Au niveau national, les couple-années de protection (CAP) — estimation de la protection fournie par les méthodes contraceptives au cours d’une année — ont plus que doublé, passant de 2,2 millions en 2015 à 4,7 millions en 2021.

Specioza-Nayiga-Uganda

« Depuis que je suis formée en planification familiale, je suis en meilleure posture pour défendre la santé des jeunes et veiller à ce qu’ils et elles aient un environnement favorable où accéder à des services de qualité adaptés aux jeunes. Ce plaidoyer a incité le district à allouer des médicaments et à affecter un agent de santé dédié au centre des jeunes. » —Specioza Nayiga, représentante des jeunes, Comité de district pour la santé des adolescents (DICAH), Wakiso, Ouganda