Niger
Le dossier d’investissement du Niger donne la priorité au renforcement des services communautaires, et notamment les droits et santé sexuels et reproductifs, et des services de nutrition, dans l’objectif de réduire les retards de croissance chez les enfants.
Le gouvernement collabore avec le GFF pour améliorer la couverture et la qualité des services en renforçant les compétences des agents de santé communautaire afin d’assurer un paquet intégré de services et pour renforcer la demande de ces services par le biais d’une communication sur les changements comportementaux. L’accent est également mis sur les programmes de santé et de nutrition dans les écoles pour les élèves du primaire, du collège et du lycée dans les districts scolaires ciblés. Dans le cadre de ses efforts pour parvenir à une couverture sanitaire universelle, le gouvernement élabore une nouvelle approche de réforme des achats stratégiques et d’amélioration de l’efficacité des ressources. Le GFF facilite l’alignement des bailleurs de fonds autour de ces priorités, tout en contribuant à renforcer la coordination autour d’une amélioration des données, du suivi et de la redevabilité.
En soutien au programme de réformes du Niger pour l’accélération de la transition démographique et la promotion de l’égalité de genre, le GFF a apporté une assistance au gouvernement en matière d’amendement de la législation nationale afin de permettre aux adolescentes mariées d’accéder à des services de planification familiale sans devoir être accompagnées par leur mari ou un parent. Les collégiennes et lycéennes peuvent désormais participer aux clubs de santé scolaires où elles reçoivent une information complète en matière de santé reproductive.
« Le GFF nous permet désormais d’impliquer les jeunes dans un partenariat intergénérationnel qui fera advenir le changement. Le GFF a mis en place de nombreuses plateformes afin que les jeunes puissent s’engager. Il a un rôle essentiel à jouer pour renforcer et bâtir des cadres permettant une meilleure accessibilité aux jeunes. »
—Mariama Abdou Gado, étudiante en médecine et défenseure des jeunes, Niger