WASHINGTON, 28 juin 2024 - La Banque mondiale a approuvé un crédit de 100 millions de dollars américains de l'Association internationale de développement (IDA)* pour aider le Mali à améliorer l'accès et l'utilisation de services de santé reproductive, maternelle, néonatale, de l’enfant et de l’adolescent et de nutrition essentiels et de qualité, ainsi qu'à renforcer la préparation aux situations d'urgence sanitaire dans des zones ciblées.

En utilisant l'approche du financement basé sur les résultats (FBR), le projet Faire progresser la résilience et des systèmes de santé inclusifs pour tous au Mali, Keneya Yiriwali (en bambara) vise à améliorer la qualité globale des services de santé essentiels, en particulier les services de santé reproductive, maternelle, néonatale, de l’enfant et de l’adolescent, et de nutrition (SRMNEA+N) à travers plus de zones de couverture et des niveaux plus élevés de la pyramide de la santé. Il financera les intrants nécessaires et les paiements basés sur la performance, dans des régions et des écoles ciblées, sous réserve des ressources disponibles, afin d'améliorer la performance et la disponibilité des services. Cela inclut les zones et les communautés vulnérables au climat, les hôpitaux régionaux et les infirmeries scolaires, avec un accent particulier sur la santé des adolescents, les urgences climatiques, la préparation et la réponse aux pandémies. Enfin, le projet cherchera à améliorer la qualité des dépenses du secteur de la santé grâce à une meilleure gestion des ressources budgétaires, à la défragmentation du financement de la santé et à des systèmes d'information permettant d'établir un lien entre les budgets et les performances.

« L'expansion du FBR, qui prend en compte les risques climatiques liés à l'énergie et à la gestion des risques d'urgence, est le moteur de l'amélioration de l'offre de soins de santé de qualité à la population dans le cadre du projet Keneya Yiriwali. Il s'appuie sur les résultats du Projet d'Accélération des Progrès vers la Couverture Sanitaire Universelle (PACSU), qui a considérablement amélioré l'utilisation des soins de santé, les scores de qualité, la disponibilité des médicaments et la satisfaction des patients dans neuf régions administratives », explique Clara de Sousa, Directrice Pays de la Banque mondiale pour le Mali. « Le FBR s'est avéré être un outil de transformation, renforçant les capacités des établissements de santé et soutenant le recrutement local, le développement des infrastructures et l'équipement des laboratoires au Mali. »

Le montant total de cette opération de l'IDA est de 125 millions de dollars américains, financé conjointement par le crédit de 100 millions de dollars américain de l'IDA ainsi que par un don de 25 millions de dollars américains du Mécanisme de financement mondial (GFF) - dont 15 millions de dollars américains du gouvernement des Pays-Bas par le biais d'un financement conjoint avec le GFF. Ce partenariat est à l'origine de la mise en œuvre effective de l'approche FBR de 2020 à 2024 à travers le PACSU au Mali.

« S'appuyant sur un soutien antérieur, la subvention du GFF et le financement conjoint avec le gouvernement des Pays-Bas permettront un alignement solide au Mali afin d'améliorer les services de santé pour les femmes, les enfants et les adolescents », a déclaré Luc Laviolette, chef du Secrétariat du GFF. « Investir dans un système de santé plus résilient et inclusif peut aider à garantir que les besoins des communautés les plus difficiles à atteindre et les plus vulnérables au climat soient satisfaits. »

Keneya Yiriwali bénéficiera en priorité aux femmes, adolescentes et enfants, soit une population totale de 15,4 millions d'habitants, dont 3 millions d'enfants de moins de 5 ans et 3,4 millions de femmes âgées de 15 à 49 ans. Sa zone de couverture s'étendra des régions initialement couvertes par le PACSU, à savoir Gao, Mopti, Douentza, Bandiagara, San, Segou, Koulikoro, Dioila et Nara, à de nouvelles régions telles que Tombouctou, Bougouni, Koutiala et Sikasso, qui ont les taux de pauvreté les plus élevés, ainsi qu'à la Commune VI du District de Bamako.

*L'Association internationale de développement (IDA) est le fonds de la Banque mondiale destiné aux plus pauvres. Créée en 1960, elle accorde des subventions et des prêts à taux d'intérêt faible ou nul pour des projets et des programmes qui stimulent la croissance économique, réduisent la pauvreté et améliorent les conditions de vie des pauvres. L'IDA est l'une des principales sources d'aide aux 76 pays les plus pauvres du monde, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l'IDA apportent des changements positifs à 1,6 milliard de personnes. Depuis 1960, l'IDA a soutenu des actions de développement dans 113 pays. Les engagements annuels se sont élevés en moyenne à 21 milliards de dollars américain au cours des trois dernières années, dont 61 % environ sont allés à l'Afrique.

En savoir plus en ligne : IDA.worldbank.org. #IDAworks

 
COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° 2024/091/AFW

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